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Paris

Arrivée dans la capitale glacée. Nos sacs déjà trop lourds, nous prouvent que ce n’est qu’une étape et non une destination.

Retrouvailles avec les amis parisiens que l’on va pourtant quitter très vite. Direction Issy-les-Moulineaux et retrouvaille avec un Alex dont l’architecture capillaire témoigne du temps passé depuis notre dernière rencontre. Attente d’une Mareva survoltée par sa journée d’école et le stress d’une inspection. Et voici notre troupe partie à la rencontre de Dodo pour notre « dernier » dîner en territoire français. Cocktails pour la détente et champagne pour les bonnes nouvelles.

Le lendemain détour obligé par une merveilleuse librairie de voyage (les avantages de la capitale) dont nous partons un peu plus chargés et les yeux brillants.

Déjeuner avec Adélaïde : échange de nouvelles des dernières années. Rencontre si rare et si familière !

C’est à l’aéroport que nous attend la dernière retrouvaille inattendue en la personne de Fito, mexicain ayant séjourné un an au Pont des 2 Eaux et qui rattrape avec Fred la décade écoulée.

Nouvelle sueur froide (comment cela parvient-il encore à nous surprendre ?) à l’enregistrement des bagages : problème de visa nous faisant craindre de ne pas dépasser l’aéroport de Singapour… et c’est l’envol ! Avec ce paradoxe : à l’ère des voyages rapides, des télétransportations quasi instantanées à l’autre bout du monde quand le cargo différait l’arrivée pour laisser un peu de place au danger, à l’ennui et aux fantasmes, comment puis-je encore trouver le voyage si long et si fatiguant ?

Arrêt express en Chine dont on ne verra que les longues files d’attente et les détecteurs de fièvre (les maladies aussi voyagent). Echange et découverte culturelle tout de même à l’aide de mon voisin de l’avion…

Petit traité de survie quand on voyage sur Air China

1) Il n’est pas anormal de boire de la bière à 5h00 du matin ni à quelque moment que ce soit de la journée.

2) Mieux vaut dehors que dedans id est : laisser sa pruderie de côté. En effet, toutes éructations sont permises, les gaz en tout genre font moins de mal lorsqu’ils sont relâchés (sauf pour moi mais mon voisin semblait plus en paix). Cela ne se limite pas aux gaz, considérez que cela vaut aussi pour les crottes de nez.

3) Si vous n’aimez pas l’avion et que vous désirez vous détendre, évitez le vin rouge, préférez lui une bonne murge au saké lors du transit.

4) Fuyez les plateaux repas quitte à risquer l’hypoglycémie (règle valable pour toutes les compagnies).

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